Les pathologies dentaires chez le chat
Du fait de sa petite bouche et surtout de la résistance qu’il oppose parfois à son nez examen, le chat bénéficiera roman de traitement précoce lorsqu’il souffre des dents. Les pathologies dentaire, qui ne sont pas du tout rare chez le chat, mériterait pourtant d’être dépistés le plus rapidement possible pour améliorer son confort de vie.
Les maladies dentaires sont fréquentes dans l’espèce féline, mais elles sont largement sous-diagnostiquées. Et certains chats ne rencontrent que rarement le vétérinaire qui pourrait détecter précocement une affection orale ou dentaire et même ceux d’entre eux qui ont la chance d’être bien suivis médicalement ne font pas toujours preuve de la coopération nécessaire à un examen dentaire complet et soigneux. Dans l’espèce féline, en effet, la cavité buccale et de petite taille, l’ouverture labiale relativement petite et serrée… et le patient plus ou moins docile.
Dès lors qu’une affection buccale ou dentaires et suspectée, surtout si le malade exprime une douleur vive, une sédation ou une anesthésie est souvent nécessaire pour permettre aux vétérinaire d’effectuer un examen approfondi. Le plus souvent, il profitera de l’état de son patient pour accomplir les gestes thérapeutiques et nécessaires.
La vengeance de la petite souris
Les maux de dents peuvent affecter les chats dès leur enfance, au moment du remplacement des dents de lait par les dents définitives. Se voit que la lyse de la racine se fasse incorrectement, soit surtout que la dent définitive ne prenne pas la place de la dent de lait ; il arrive que cette dernière reste présente, implanté plus ou moins solidement dans les gencives.
Souvent accolé à la dent définitive, C dent persistantes sont un lieu privilégié d’installation du tartre, avec pour conséquence l’altération des deux. Il est donc nécessaire d’extraire, dès l’âge de huit mois (en profitant par exemple, chez les chats de compagnie, deux l’anesthésie nécessaire à la stérilisation de l’animal), la petite dent en trop.
Le nombre et la position des dents d’un chat de gouttière ont peu de conséquences, sauf anomalie très grave, mais en revanche le nombre et l’implantation des dents, ainsi que la forme de la mâchoire, revêtent une grande importance pour les possesseurs de chats de race, reproducteurs ou chat « d’expo ».
A l’inverse du sujet pourvu de dents de lait surnuméraires, il arrive, notamment chez les races à mâchoires raccourcie, qu’il manque certaines dents, par ordre de fréquence décroissante : incisives, prémolaires, molaires et crocs. Ce dernier cas, si l’est le plus rare, est aussi le plus visible. Une dans inapparente, quelle qu’elle soit, peut être incluses dans la gencive, ce que mettra en évidence une radiographie.
Millier cependant pas trop d’espoir : le plus souvent les dents manquantes sont bel et bien inexistantes.
Une bonne gueule
Le articuler des mâchoires est important avant tout bien sûr pour le confort et la santé du chat, mais aussi pour sa carrière en exposition. Chez les chats non sélectionnés et dans bon nombre de races, l’affrontement est en ciseaux (incisives supérieures juste en avant et au contact des inférieures) ou en pince (incisives ce touchant par leurs extrémités).
Parfois néanmoins se produit un décalage entre les arcades incisives. Le prognathisme supérieur, dû en fait à un raccourcissement est un rétrécissement de la mâchoire inférieure, mais plutôt l’apanage des races à tête allongée, il s’accompagne d’une ligne de profil défectueuse (menton faible), tandis qu’au contraire le prognathisme inférieur, caractérisée par un raccourcissement y ait un aplatissement de la mâchoire supérieure, se rencontrent chez les sujets à face plate (type persan).
Elles se creusent puis cassent
Les chats souffre d’une affection dentaire particulière : la résorption dentaire ou ostéoclastique (lésion du collet, des Anglo-saxons). Derrière ce mot se cache une maladie des dents touchant de nombreux chats, et notamment 65 % de ceux consultant le vétérinaire pour un examen dentaire.
L’incidence de la résorption dentaire croît avec l’âge. Et les dents les plus touchées sont les prémolaires et les molaires. Au niveau du collet, en zone sous-gingivale, les dents présentes d’abord des zones érodées, creusées. L’origine de ce phénomène est mal connue, mais il apparaît que l’inflammation des tissus voisins en relation avec des dépôts de tartre jouerait un rôle. La résorption s’aggravant, les dents se fragilisent en finissent par se casser. Les racines sont éliminées ou, au contraire, reste incluse dans la gencive, provoquant à la longue, et par leur présence, un foyer de gingivite chronique. Cette résorption débute de façon insidieuse car la destruction a lieu juste au collet de la dent, dans une zone émergente de la gencive ou recouverte par le bord gingival.
Au début de l’évolution, le malade ne paraît guère souffrir, mais il n’en ait pas de même au stade où la résorption s’étend et s’accompagne de gingivites graves et d’affection du parodonte (tissu entourant la dent).
Un chat très atteint bave de façon quasi permanente et refuse de s’alimenter. Son attitude est caractéristique : au moment de la distribution de nourriture il arrive comme un affamé, se poste devant sa gamelle et, soit ne prend aucun morceau, soit en saisit un mais l’avale après maintes grimaces ; parfois, il le recrache ou même fait mine de se débarrasser d’un corps étranger à l’aide de ses pattes.
Le détartrage n’est pas un luxe
Et le tartre, l’ennemi de la bonne santé des dents, est un phénomène commun aux chats, aux chiens… et à nous, humains. Ces concrétions dures, très adhérentes aux dents, sont dues au dépôt de sels minéraux contenus dans la salive sur un précurseur, la plaque dentaire, enduit constitué à partir des bactéries vivant dans la bouche.
Certains chats souffrent de tartre dès les premières années de leur vie tandis que d’autres, bénéficiant de la même gamelle, ne connaitront jamais cet inconvénient. Le tartre, en s’accumulant, repousse la gencive, provoquant une inflammation et une infection des tissus unissant la dent à l’alvéole dentaire, et finalement le déchaussement.
Si le véto traitant de votre chat vous signale la présence de tartre lors d’une visite de routine, prévoyez un détartrage : sous anesthésie générale courte, le praticien élimine les concrétions mécaniquement ou grâce à un détartreur à ultra-sons. Si vous avez été distrait ou négligent et que les dents sont considérablement déchaussées par le tartre, nombre d’entre-elles vont rester sur la table d’opération. Pas de panique ! Un chat sans dent vie et mange bien mieux qu’un autre muni de dents douloureuses.
Pour empêcher l’installation du tartre ou prévenir les récidives après traitement, il existe des produits administrables par la bouche. Parlez-en avec le vétérinaire de votre chat.
Parallèlement à l’installation de tartre, les chats souffrent fréquemment d’une gingivite chronique. Cette affection est préparée par divers facteurs : l’alimentation, la persistance de racines dans la gencive, diverses maladies infectieuses (FeLV, FIV, virose respiratoires), métabolique (insuffisance rénale chronique) ou systémiques (maladie auto immunes). Le traitement passe au minimum par une suppression de la plaque dentaire ou du tartre et une antibiothérapie, au maximum par l’extraction de toutes les dents malades.
Toutes ces interventions sur les dents de l’animal ont un coût. Il peut être entièrement couvert grâce à une assurance chat. N »hésitez pas à effectuer un comparatif des meilleures couvertures pour votre animal !
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